Martine Polisset 2007-2013
The first of the Matrix series was shown in Martine’s solo exhibition at the History and Ceramic Museum of Biot in 2007/2008. Since then, she has refined the theme with interior spirals in relief, and glossy bright colors in contrast to the black clay used in fabrication. These pieces remind one of a cocoon or chrysalis—a protective casing abandoned after flight or metamorphosis. Eye-catching spirals evoke the question: Are the matrixes empty or not?
For her new work Martine Polisset adheres to the coiling technique and continues to study seeds and other objects found in nature. Fluted, tapered, pleated or slenderized, new and more complex patterns evolve, which are then glazed in black, brown, bright white or marbling.
Neolithic polished axes are a source of inspiration for some of her work, but in Martine’s conceptual interpretation, size and color give the sculpture their own independent presence. The same is true for the convex shape, a work of beautiful volume, brown at the top gradually darkening to black at the base—a piece that stands out for its balance.
The pleated forms were made in 2013: a smooth shape of clay deferred in the workshop, eventually recovered, becomes the core of a new creation. Enveloped by undulating pleats, new forms unfold from their cores, some of which are inspired by the Vajra and the Bodhicitta, ritual symbols of Buddhist ceremonies.
The star shapes, although reminiscent of a star anise seed, appear alien, as if coming from an unknown place—an effect somehow disquieting and mysterious.
All these found objects deciphered, are starting points for new work. A very precise observation of the material, meticulously crafted and strengthened by firing, deliver ceramic sculptures that are elegant, serene and unique.
–Brigitte Hedel-Samson
From her atelier, a former 14th century bakery in the heart of Biot village in the
Alpes-Maritimes, Martine makes sculptures that are unique, hollow, fired twice and
handmade through different stages of the laborious coil technique.
1970, Settling in the south of France, Martine began to express her passion for the natural
world through her first clay sculptures.
1968, Martine worked at a ceramics studio in Saint-Maur outside Paris and perfected her
painted glaze technique.
1965–1968, Martine studied ceramics at the Ecole des Métiers d’Art in Paris.
1963–1965, After graduating from high school, Martine entered the Met de Penninghen
school in Paris where she studied drawing and art.
Martine Polisset 2007-2013
Les premières matrices étaient présentes en 2007 et 2008 lors d’une exposition personnelle de Martine Polisset au Musée d’Histoire de Céramiques Biotoises. Elles ont été peaufinées depuis, par un jeu de spirales intérieures, en relief, coloré et brillant qui contraste avec la terre noire utilisée pour la fabrication. Les matrices ont une forme de cocon ou de chrysalide: une forme protectrice abandonnée après un envol ou une métamorphose et leurs spirales attirent le regard: ces matrices sont-elles vides ou non ?
Pour ses nouvelles pièces Martine Polisset reste fidèle à la technique du colombin et continue à scruter les objets et les graines trouvées ou observées dans la nature. Cannelées, fuselées, plissées ou élancées, de nouvelles formes plus complexes apparaissent: noires, brunes, blanc éclatant ou marbrées.
Les haches polies néolithiques sont une source d’inspiration pour certaines œuvres mais leur taille et leur couleur leurs donnent une présence propre et indépendante. Il en est de même pour la fuselée, pièce d’un beau volume de couleur changeante du brun au noir de sa base à son extrémité, et qui s’impose par son équilibre.
Les plissées sont réalisées en 2013: une forme lisse restée en attente dans l’atelier, retrouvée, devient le noyau d’une nouvelle création. Elles se couvrent de godrons et se transforment pour faire naître les plissées, dont certaines sont inspirées par la forme de Vajra et de Bodhicitta (objets rituels des cérémonies bouddhistes).
L’étoilée, bien que rappelant une graine de badiane, reste pour sa part étrange, comme venue d’un lieu inconnu, quelque peu inquiétant et mystérieux.
Tous ces objets trouvés, repérés, constituent des points de départ pour de nouveaux travaux. Une observation très précise de la matière, minutieusement travaillée et confirmée par le feu, donne naissance à des sculptures en céramique élégantes, silencieuses et singulières.
–Brigitte Hedel-Samson
C’est dans une cave à four de boulanger du XIVème siècle qu’elle installe son atelier au cœur du vieux village de Biot dans les Alpes Maritimes, où elle vit et travaille. Ses sculptures sont des pièces uniques, creuses, cuites deux fois, faites à la main en passant par les différentes étapes de la technique du colombin.
1970, Installation à Biot, elle commence ses premières sculptures en terre ou elle exprime sa passion pour le monde naturel.
1968, Initiation aux décors peint émaillés chez un céramiste à Saint Maur.
1965–1968, École des Métiers d’Art à Paris dans la section céramique.
1963–1965, École Met de Penninghen à Paris où elle étudie le dessin et les arts plastiques.